Réjane a écrit:Je pensais qu'à partir du moment où tu dis huit, c'est clair pour tout le monde (même pour celui qui est compté) qu'il y a faute.
Non, c'est clair pour tout le monde que le compte est terminé ; c'est tout. C'est éventuellement clair pour toi qu'il y a faute, mais pour personne d'autre encore. Eux attendent avec angoisse de savoir si le mot huit sera suivi d'un appel de faute ou pas et il est parfaitement possible qu'il ne le soit pas : tu peux par exemple avoir prononcé huit parce que tu étais prise dans ton élan à compter et malgré tout reconnaitre qu'il avait lancé avant. Dans ce cas tu n'appelles pas la faute et le jeu ne s'arrête pas pour rien. Au contraire, si dans ce cas là tu avais dit faute directement, alors tu aurais du expliquer à tout le monde qu'en fait il n'y avait pas faute et que tu l'avais appelé par mesure de prévention.
Maintenant si ce cas là ne peut pas se produire parce que tu juges qu'on peut toujours s'empêcher de dire huit au dernier moment dès qu'on voit la passe partir alors c'est sûr que dire huit revient à signaler une faute (mais il faut quand même dire huit-faute pour suivre la règle du jeu).
En fait, c'est ce que traite la majeure partie de mon post, qui n'est que la traduction de mon avis sur le sujet et non une vérité absolue : pourquoi faut-il dire absolument huit-faute si tout le monde s'accorde à dire qu'il est inconcevable qu'on puisse ne pas pouvoir s'empêcher de dire huit si le lanceur parvient à lancer à temps, in extremis ? Réponse résumée : parce que ce serait manquer de respect au lanceur.